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URBANISME - L’annulation partielle d’un permis de construire est subordonnée à l’absence de moyens susceptibles de conduire à l’annulation totale

Article publié par Hélians le 06/11/2017 à 10:42
Catégories : Urbanisme
Tags : avocat, contentieux, urbanisme, autorisation d’urbanisme, permis de construire, annulation partielle,annulation totale, juge administratif, pouvoirs du juge

Avant de se limiter à prononcer seulement l’annulation partielle d’une autorisation d’urbanisme (en application de l’article L. 600-5-1 du code de l’urbanisme), le juge administratif est tenu, au préalable, de justifier qu’aucun moyen du requérant n’était susceptible de conduire à l’annulation totale de la décision.

PREEMPTION - Une SAFER ne peut pas préempter un bien lorsque le compromis de vente est assorti d’obligations personnelles entre l’acquéreur et le vendeur

Article publié par Hélians le 17/10/2017 à 11:51
Catégories : Préemption
Tags : avocat, vente, vendeur, préemption, acquéreur, annulation, SAFER, code rural, terrain agricole, usage agricole, obligation personnelle, entretien

Dans un arrêt du 6 octobre 2016 (pourvoi n° 14-29217), la Cour de cassation considère qu’une vente qui prévoit, en plus du versement d’un prix, l’entretien par l’acquéreur de terrains non compris dans la vente, ne peut pas faire l’objet d’une préemption par une SAFER. Cette vente revêt en effet un caractère personnel incompatible avec le droit de préemption des SAFER.

CONSTRUCTION : Les normes AFNOR qui ne sont pas accessibles gratuitement ne peuvent pas être rendues obligatoires

Article publié par Hélians le 06/09/2017 à 09:47
Catégories : Construction BTP
Tags : construction, avocat, AFNOR, NF, accès gratuit, norme, code de l’environnement, BTP, norme technique

L’article R 543-79 du code de l’environnement rendait obligatoire l’application de plusieurs normes de l’AFNOR dans le cadre de l’utilisation de fluides frigorigènes (professionnels du froid et de la climatisation). Or, l’accès à ces normes sur le site de l’AFNOR était payant. Le Conseil d’Etat annule le caractère obligatoire de ces normes dans la mesure où leur accès libre et gratuit n’est pas garanti par l’Etat (Conseil d’Etat, arrêt du 28 juillet 2017, n°402752).

VENTE IMMOBILIERE : La vente d’un pavillon situé dans une « zone susceptible d’expropriation » peut être annulée pour erreur sur le consentement

Article publié par Gilles CAILLET - Hélians Avocats le 03/08/2017 à 11:25
Catégories : Expropriation, Ventes immobilières & Propriété
Tags : expropriation, avocat, vente, vendeur, acquéreur, notaire, agence immobilière, acte authentique, promesse de vente, compromis de vente, annulation, prolongation, métro, pavillon, vice du consentement, erreur légitime, conditions suspensives, projet d’expropriation

Dans un arrêt du 30 juin 2017 (RG n° 16/05638), la cour d’appel de Paris annule un compromis de vente d’un pavillon au motif que les acquéreurs n’ont pas été informés par les vendeurs et l’agence immobilière de l’éventuelle expropriation du pavillon dans le cadre du prolongement de la ligne 11 du métro. En ignorant cette éventualité, les acquéreurs ont ainsi commis une erreur légitime sur les caractéristiques du pavillon qui justifie l’annulation de la vente.

FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIERE : En cas de grève, le directeur d’un centre hospitalier peut assigner au travail certains agents grévistes pour assurer la continuité du service

Article publié par Hélians le 10/07/2017 à 14:10
Catégories : Fonction publique
Tags : fonctionnaire, avocat, fonction publique, hospitalière, centre hospitalier, agent, assignation au travail, continuité du service, droit de grève, requisition, grève, mesure d’organisation du service, directeur, patients, usagers

En cas de grève, le directeur d’un centre hospitalier peut assigner au travail certains agents grévistes si cette mesure est proportionnée à l’intérêt du service et se limite aux agents dont la présence est indispensable pour assurer la sécurité des personnes, la continuité des soins et les prestations hôtelières aux malades hospitalisés (TA Clermont-Ferrand, ordonnance du 14 juin 2017, req. n°1701168).

PREEMPTION : L’ancien propriétaire ou l’acquéreur évincé peuvent forcer le titulaire du droit de préemption à leur restituer l’immeuble illégalement préempté

Article publié par Hélians le 28/06/2017 à 09:58
Catégories : Urbanisme, Préemption, Agents immobiliers, gérants & syndics de copropriété, Ventes immobilières & Propriété
Tags : juge de l’expropriation, DIA, déclaration d’intention d’aliéner, code de l’urbanisme, préemption, acquéreur évincé, avocat spécialisé, illegale, annulée, L 213-11-1, L 213-12, droit, ancien propriétaire, retrocession, action en nullité, dommages-intérêts, restituer

Lorsque la décision de préemption est définitivement annulée et que le transfert de propriété a eu lieu au profit du titulaire du droit de préemption, celui-ci doit obligatoirement proposer la rétrocession du bien en priorité à l’ancien propriétaire puis, en cas de refus de celui-ci, à l’acquéreur évincé mentionné dans la déclaration d’intention d’aliéner (DIA). Si le titulaire du droit de préemption manque à cette obligation, l’ancien propriétaire ou l’acquéreur évincé peuvent saisir le juge administratif pour contraindre le titulaire à rétrocéder l’immeuble illégalement préempter.

EXPROPRIATION – En cas d’expropriation partielle, l’exproprié a droit à une indemnité pour clôturer le terrain dont il reste propriétaire

Article publié par Gilles CAILLET - Hélians Avocats le 09/05/2017 à 18:14
Catégories : Expropriation
Tags : expropriation, avocat, indemnité, jardin, clôture, portail, reconstruction, emprise partielle, indemnité de perte de clôture, tramway, voie publique

Dans une décision du 5 janvier 2017 (Cour de cassation, 3e ch civile, 5 janvier 2017, pourvoi n°15-25890), la Cour de cassation pose en principe que le propriétaire dont le terrain est partiellement exproprié a toujours droit à une indemnité accessoire pour restitution des clôtures, même lorsque ce terrain n’était pas clôturé à l’origine.

PREEMPTION : La notification d’une décision de préemption à l’acquéreur évincé du bien préempté est-elle vraiment une condition de sa légalité ?

Article publié par Hélians le 07/04/2017 à 09:51
Catégories : Préemption
Tags : recours, loi ALUR, avocat, préemption, acquéreur évincé, legalité, notification, article L. 213-2 du code de l’urbanisme

La question de l’influence de la notification de la décision de préemption à l’acquéreur évincé sur la légalité de cette décision de préemption a reçu une nouvelle réponse. Par un arrêt du 23 mars 2017, la Cour administrative d’appel de Versailles a jugé que cette notification de la décision de préemption à l’acquéreur évincé ne conditionne pas sa légalité (CAA Versailles, 23 mars 2017, req. n°15VE01734) et a annulé le jugement du tribunal administratif de Versailles qui adoptait une solution inverse.

FONCTION PUBLIQUE : En cas de trop perçu de rémunération, le fonctionnaire doit rembourser les sommes indues à l’administration

Article publié par Hélians le 15/03/2017 à 14:49
Catégories : Fonction publique
Tags : fonctionnaire, agent public, avocat, fonction publique, trop perçu, remboursement, traitement, titre exécutoire, titre de recette, délai de prescription

Toute administration ayant versé une rémunération indue à l’un de ses agents est fondée à émettre un titre exécutoire en vue du remboursement des sommes litigieuses (répétition de l’indu). C'est un principe que rappelle l'arrêt du Conseil d’État en date du 3 mars 2017 (n°398121).

MARCHES PUBLICS DE TRAVAUX : Le référé-provision engagé par le titulaire du marché est un mode de contestation efficace et suffisant du décompte général

Article publié par Hélians le 12/02/2017 à 19:04
Catégories : Marchés publics, Construction BTP
Tags : paiement, travaux, marchés publics, réclamation, décompte général, référé provision, cahier des clauses administratives générales, CCAG, solde

La contestation du décompte général par l’entreprise est encadrée par des délais impératifs définis par le CCAG Travaux. Ainsi à défaut d’avoir saisi le juge administratif d’une réclamation contentieuse dans les six mois, l’entreprise ne peut plus contester le rejet de sa réclamation par le maître d’ouvrage. Cependant, le Conseil d’Etat vient de faciliter cette contestation en jugeant que la saisine du juge du référé-provision par le titulaire d’un marché public doit être considérée comme une contestation efficace du décompte général (Conseil d’Etat, 27 janvier 2017, req. n°396404).
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